Fête des Fralib le 4 juillet à Gemenos.
Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde
Professeur à Sciences-Po et membre éminent du Parti de Gauche, Jacques Généreux, connu pour son grand talent pédagogique, nous offre une belle leçon d’économie.
Le premier tiers de l’ouvrage propose un passage en revue de l’histoire de la pensée économique d’Aristote à John Maynard Keynes, en passant par les mercantilistes, les physiocrates, Karl Marx et les penseurs néoclassiques (on rencontre également ensuite Friedrich Hayek et Milton Friedman et on revient plus tard sur la question de l’homo oeconomicus).
La suite du livre vise à expliquer les outils de base utilisés par les économistes : des stabilisateurs économiques aux biens publics, de la création monétaire aux questions de compétitivité, de la définition des zones monétaires optimales à bien d’autres choses encore. Il fournit surtout les logiques de raisonnement qui président aux orientations des politiques budgétaires et monétaires, dont les présupposés et les conséquences sont analysés dans le détail.
On en ressort bien armé pour comprendre les débats économiques du monde contemporain. La pédagogie vise à donner aux citoyens motivés qui ne veulent pas laisser les questions économiques aux experts de quoi entrer facilement de plain-pied dans le monde des choix économiques.Leitmotive du livre : les gouvernements ont toujours le choix de leur politique économique. La politique l’emporte sur l’économie, car elle peut en définir le cadre.
Une fois bien outillés, les débats peuvent commencer !
A COMMANDER POUR CET ETE CHEZ VOTRE LIBRAIRE DE PROXIMITE...
Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde, par Jacques Généreux
Financement de la Campagne
Alors comme ça Madame Maimon nous fustige pour avoir fait un appel aux dons pour notre campagne par voie de tracts. Tandis qu’elle serait, à ses dires, plus vertueuse en empruntant chez un banquier pour son financement (sic)
C’est piquant que la première algarade à notre égard de Madame Maimon porte sur le financement de nos campagnes respectives.
Lors de la dernière campagne de 2008 nous n’avions jamais répondu aux propos agressifs et vulgaires tenus envers nous sur son blog. A-t-elle pris notre mépris d’alors pour de la faiblesse ? Toujours est-il qu’il nous semble bon de lui rappeler quelques vérités qu’elle aurait garde d’ignorer.
La première, c’est que la tradition socialiste depuis Jaurès et même avant, c’est la mutualisation des moyens de propagande et la SOLIDARITE entre les amis ayant les mêmes convictions politiques.
Encore faut-il avoir des amis et des convictions ! Il est vrai que par les temps qui courent être membre du PRG et soutenue par le PS et EELV n’est plus un gage d’adhésion au Socialisme authentique et à sa glorieuse histoire. Etant plus proches des banquiers que du peuple il n’est pas étonnant que ses candidats y aient volontiers recours.
Faire appel aux dons est toujours plus démocratique que de se faire financer par un banquier quand on se dit socialiste. Cela rompt l’égalité entre les candidats, car les plus riches disposent alors de plus de moyens que les plus modestes pour leurs actions politiques.
La deuxième vérité est que le législateur dans sa grande sagesse a permis aux candidats d’avoir recours à des dons, et mieux à pouvoir les déduire des impôts sous certaines conditions et en toute transparence.
De quoi Madame Maimon est-elle le nom ?
Venue de la CFDT, où elle a laissé un souvenir impérissable, puis du Parti Socialiste où après avoir menti effrontément en affirmant que Ségolène Royale l’aurait autorisée à rejoindre une liste de droite dès le premier tour des dernières élections municipales, ce qui lui valut d’être exclue du parti, est aujourd’hui au Parti Radical de Gauche et soutenue par les verts d’EELV dont on connait la rigueur politique. Accessoirement elle est membre d’ « Anticor » qui est à la lutte contre la corruption ce qu’est la Police Municipale à la lutte contre le grand-banditisme » En résumé, Maimon est une sorte de Jean Valjean devenu Vidocq.
En tout état de cause elle devrait bien méditer cet adage que je tiens de ma Grand-Mère et qui professe que :
« Quand on est dans une cage en verre on ne jette pas de cailloux ».
Hervé Lavisse
Candidat de la Gauche (tout court)
Front de Gauche
Stop aux déchets ! c’est possible…
L’objectif « zéro déchet » est une question de volonté politique. Le capitalisme productiviste est à l’origine de ce problème écologique majeur et d’ahurissantes inégalités sociales: les plus pauvres sont toujours les premiers touchés par les dégâts environnementaux et les derniers servis pour manger BIO. Là encore, « l’humain d’abord » n’est pas un vain mot.
De juteux bénéfices payés par … Vous !
En France, les déchets sont (mal)gérés à plus de 90% par le secteur privé (dans les Alpes Maritimes Véolia a le monopole), avec de juteux bénéfices : le cynisme allant jusqu’à nous faire payer pour dépolluer des zones qu’ils ont polluées.
Obsolescence programmée de nos appareils électroniques et de nos vêtements passés de mode, emballages, suremballages, gadgets plastiques inutiles, produits jetables et publicités polluent nos paysages, encombrent nos poubelles et font de nous de vrais « chef-opérateurs bénévoles de poubelles domestiques ».
On n’élimine pas les déchets !
Le recyclage c’est 20% des ordures ménagères. Le reste ira essentiellement en décharge (36%) ou à l’incinérateur (30%). Après l’incinération d’une tonne de déchets, il reste encore 300 kg de mâchefers à enfouir et 6000 m3 de fumées, sans compter les effluents liquides polluants, très bons pour votre cancer!
Du début à la fin de la chaîne, le capitalisme productiviste exploite les ressources (la nature et les hommes) et génère des déchets dont on ne sait plus que faire. Les déchets sont la troisième grande pollution qui contribuent à polluer le sol, l’air, et l’eau et à renforcer l’effet de serre (20% des émissions de gaz).
Quelques chiffres…
Sous le régime de production capitaliste, Un résident français c’est (calcules basés sur la source ADEME 2012):
* 345 Kg/an de déchets industriels…
* 243 Kg/an de déchets liés au traitement de l’eau (inclus sanitaires…)…
* 395 Kg/an de déchets liés aux services (ordinateurs, matériel de bureau, papiers, produits d’entretien, …)
* 450 Kg/an de déchets ménagers… c’est même plus de 650Kg par habitant dans les Alpes maritimes !
* 4 Tonnes/an de déchets du bâtiment (BTP, gravats, …)
* Soit un total de 5.5 tonnes à 7 tonnes de déchets par français selon les années !
* Un mode de vie qui nécessiterait 3 planètes Terre !
Et tout cela, ce n’est pas tant que l’on consomme trop, mais c’est essentiellement que l’on produit mal ! par exemple chez Thales, les ouvriers demande et savent produire des satellites de manière écologique, mais la direction refuse les investissement et la recherche en ce sens, préférant augmenter les dividendes en réduisant le personnel…
Alors que faire ?
Repenser le chemin des déchets pour en produire moins.
À Capannori (Italie) c’est par la révolte contre les déchets que l’économie s’est relocalisée. Cela coûte-t-il cher ? … Bien moins que l’incinérateur ! Les dépenses publiques ont diminué. Et cette expérience a été mise en place très rapidement. La créativité des citoyens est immense : commerces sans emballages, ressourceries avec des génies du « répar’tout », finie l’obsolescence !
Je vous laisse imaginer si dans la région de Cannes et de Grasse, villes comprenant l’ex-aérospatiale aujourd’hui Thales, les fleurons de l’industrie chimique des arômes et des parfums, et situées juste à coté de Sophia-Antipolis, nous ne serions pas capable de trouver de brillants cerveaux et des bras valeureux (le taux de chômage à Cannes tourne autour de 15%) pour se lancer dans cette aventure émancipatrice pour tous.
Relocalisation de l’économie. Moins de conditionnements couteux. Moins de Publicité (sur les panneaux et sur les paquets). Des objets et des batiments conçus pour être réemployés, recyclés, et facilement triés. Créons les emplois non-délocalisables et formons les salariés pour accompagner tous ces changements…
Loin du profit privé capitaliste et des technocrates, c’est par une véritable Planification démocratique incluant chaque échelon de la citoyenneté communale que nous voulons faire émerger une filière publique et coopérative de la transition écologique… Et les déchets ne sont qu’un des angles d’attaque: il y a aussi le logement, les transports, l’énergie, la vrai démocratie…
Jérémie OZOG, PG (Cannes-Grasse)
v\:* {behavior:url(#default#VML);}
o\:* {behavior:url(#default#VML);}
b\:* {behavior:url(#default#VML);}
.shape {behavior:url(#default#VML);}
Défendons l’école Républicaine à Cannes
Les établissements scolaires Cannois seront-ils exclus de « la refondation de l’éducation prioritaire » ?
On peut le craindre quand on sait que Vincent PEILLON compte mener sa « refondation » à crédits constants. On déshabille Pierre pour Habiller Jacques alors que tout le monde a froid ! G. Philippe, Les Muriers, Les Vallergues, etc. à Cannes tous les établissements publiques sont en manque de moyens, et sont aujourd’hui menacés de voir leurs dotations diminuer, notamment en raison de l’amélioration de leurs résultats! Et après, tous viendront dénigrer l’école et ses enseignants, face aux conclusions de la dernière enquête PISA, alors que leur politique d’austérité est la première responsable.
Par le passé, au côté des parents, des enfants, des enseignants et des syndicats, le FdG Cannois a défendu l’école Républicaine. Aujourd’hui encore, c’est tout le Front de Gauche et ses amis, réunis au sein de la liste « L’humain d’abord à Cannes » menée par D.HENROT, qui est au côté des personnels et usagers pour défendre la République et le Bien-Vivre contre l’austérité imposée. Nous signons et invitons à signer la pétition du collège G.Philippe.
Jérémie OZOG (PG Cannes-Grasse)
Rousseau Citoyen du futur – Jean Paul JOUARY
La pensée politique de Jean-Jacques Rousseau, mort il y a trois siècles, conserve une étonnante actualité, notamment sur les thèmes de la nature humaine, de la démocratie et de la représentation.
Ce livre est destiné à alimenter la réflexion des citoyens qui aujourd’hui s’interrogent sur le sens que peut encore avoir la politique. Il s’adresse à tous ceux qui ne se résignent pas à la dégradation actuelle des formes politiques et cherchent à en inventer d’autres, propres à réconcilier la citoyenneté de chacun avec les exigences collectives de la vie sociale.
L’ouvrage permet également de saisir le cœur de la pensée de Rousseau, en évitant les nombreux écueil, contresens et mensonges, qui accompagnent depuis ses premières œuvres ce penseur, précurseur des révolutions passées et à venir.
« c’est du sein de ce désordre et de ces révolutions que le despotisme, élevant par degrés sa tête hideuse et dévorant tout ce qu’il aurait aperçu de bon et de sain dans toute les parties de l’État, parviendrait enfin à fouler aux pieds les lois et le peuple, et à s’établir sur les ruines de la république »
« Donnez de l’argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de Finance est un mot d’esclave. »
« il faut bien distinguer la liberté naturelle, qui n’a pour bornes que les forces de l’individu, de la liberté civile, qui est limitée par la volonté générale ; (…) car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté. »
Prix: 5.60€ chez votre libraire de quartier (ET PAS CHEZ AMAZON.luxembourg !)
Jérémie OZOG, PG (Cannes-Grasse)
Meeting de Nice avec JL Mélenchon le 24/01/2014
Meeting Jean-Luc Mélenchon 24 janvier-18 h 30
Appel à rejoindre les listes « L’humain d’abord ».
« Citoyens,
Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.
L’Appel du comité central de la garde nationale le 25 mars 1871 est un appel à la vigilance et à la réflexion émis par le Comité central de la Garde nationale et diffusé par affiches aux électeurs parisiens la veille des élections municipales pour le 26 mars.
Cet appel a été lancé lors d’une période insurrectionnelle de l’histoire de Paris appelée la Commune de Paris. La Commune de Paris dura deux mois, du 18 mars au 28 mai 1871 (pour s’achever par la Semaine sanglante du 21 au 28 mai). Cette insurrection contre le gouvernement investi par l’Assemblée nationale, qui venait d’être élue au suffrage universel masculin, ébaucha pour la ville une organisation proche de l’autogestion. Elle fut, au départ, principalement une réaction à la défaite française lors de la Guerre franco-allemande de 1870.
Le Comité central de la Garde nationale a tenu un rôle majeur dans l’organisation de la révolte. Quelques semaines après son installation à l’Hôtel de Ville, le Comité avait organisé des élections municipales pour le 26 mars.
Inauguration de la permanence de la liste « Nice, l’humain d’abord »
