Le TSCG et les politiques d’austérité

Montage vidéo de trés grande qualité à voir et à partager sans modération !

http://youtu.be/esiU4xFs9Ys

Ozog jérémie, comité 9 (Grasse Le Cannet)

Rencontre Citoyenne

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«L’austérité en Europe:

fatalité ou choix politique ? »

Jeudi 11 octobre

18h30 – Salle FSGT

27 rue Smolett à Nice

Avec la participation de

Robert INJEY, conseiller municipal de Nice, Delphine GIRARD, syndicaliste, Jacques VICTOR, Conseiller général et des représentants des forces du Front de Gauche et du mouvement social

 

 

 

Chavez est élu…

Sa victoire est aussi la nôtre….

Forcément….

Le Pacte Budgétaire Européen, encore…

ALERTE A L’EXPULSION

ALERTE: MENACE D’EXPULSION DES ROMS DU SQUAT DE JUAN-LES-PINS

Le squat est occupé par une quarantaine de roms comprenant de nombreuses familles avec enfants depuis plusieurs années
Lors d’un mail récent, Richard du réseau RESF nous a alerté sur la situation des enfants non scolarisés
Une ordonnance de référé a été prise contre ces habitants, ordonnance qui leur a été signifiée par huissier le 28 Septembre.
La décision de justice ordonne la libération des lieux dans un délai de 8 jours; elle prévoit par ailleurs diverses mesures d’ordre pécuniaires (100 euros par jour à compter de l’assignation jusqu’à la libération effective des lieux, 600 euros de dédommagement et condamnation aux dépens)
Le délai d’appel a été porté à 15 jours mais n’est pas suspensif.
La scolarisation des enfants: elle a été jusqu’ici tentée sans succès , la mairie prétextant des problèmes de domiciliation alors que la loi oblige à scolariser tous les enfants en âge .

Gérard PIEL, Conseiller municipal /régional devrait intervenir demain vendredi pour faciliter l’inscription scolaire de quelques enfants.

Une mobilisation importante va être nécessaire pour retarder l’expulsion et obliger le préfet à trouver une solution de relogement d’urgence.

Merci à tous d’aider à mener ce combat. Toutes les idées sont bienvenues!
Jean SCHIERANO

APPEL DES 120

Voici l’article paru dans le monde d’hier daté du 03.10 Page 19.
Cet article a été initié par la commission économique du PG et validé par le secrétariat national
L’austérité aggrave la crise,
non au Traité budgétaire européen !

Plus de 120 économistes ont publié ce jour une tribune dans le Monde, reprise par de nombreux sites d’information, dans laquelle ils se prononcent contre le Traité budgétaire européen. Ils dénoncent un traité « porteur d’une logique récessive qui aggravera les déséquilibres actuels » et appellent François Hollande à ne pas poursuivre la politique d’austérité de ses prédécesseurs. Les signataires révèlent une grande diversité académique, avec notamment des économistes très reconnus comme : Frédéric Boccara, Marc Bousseyrol, Laurent Cordonnier, Denis Durand, Guillaume Etievant, David Flacher, Bernard Friot, Jean Gadrey, Jacques Généreux, Bernard Guerrien, Michel Husson, Sabina Issehnane, Florence Jany-Catrice, Esther Jeffers, Paul Jorion, Pierre Khalfa, Dany Lang, Philippe Légé, Frédéric Lordon, Christiane Marty, François Morin, André Orléan, Dominique Plihon, Christophe Ramaux, Gilles Raveaud, Jacques Rigaudiat, Dominique Taddéi, Stéphanie Treillet

Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.

La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des Etats lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d’austérité et s’avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d’autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux Etats pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l’activité en Europe.

François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d’ailleurs de le reconnaître Elisabeth Guigou, choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l’ensemble des administrations publiques.

En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs Etats membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. A moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.

Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L’ensemble de l’édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d’intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d’un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l’a annoncé récemment Mario Draghi.

Des centaines d’économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d’économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l’oeuvre en Europe. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.

Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l’UE mette en Å »uvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d’obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.

Les défis sociaux et écologiques d’aujourd’hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).

Ce texte n’engage que ses signataires :

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Les réformes de Gauche arrivent

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